Quelles sont les 7 émotions ?

Les émotions façonnent nos décisions, nos relations et notre santé mentale. Mais quelles sont précisément les 7 émotions souvent citées ? Dans cet article, vous découvrirez un panorama clair, sourcé et utile pour le quotidien, avec des méthodes concrètes pour mieux reconnaître et réguler vos émotions face au stress et à l’anxiété.

Que vous soyez particulier ou professionnel, ces repères vous aideront à comprendre et à agir, y compris avec des approches comme l’hypnose, utiles contre l’anxiété et le stress.

Quelles sont les 7 émotions universelles ? La réponse en bref

Les 7 émotions généralement retenues sont : la joie, la tristesse, la peur, la colère, le dégoût, la surprise et le mépris. Elles correspondent à des programmes adaptatifs utiles à la survie (fuir, se protéger, créer du lien…) et s’expriment par des manifestations corporelles et des comportements reconnaissables.

« Les expressions de plusieurs émotions de base (joie, tristesse, colère, peur, dégoût, surprise) sont largement reconnaissables à travers les cultures ; certains travaux incluent le mépris. » Source : CNRS Le journal.

Pour tirer parti de ces émotions, l’objectif n’est pas de les supprimer, mais de les reconnaître et de les réguler avec discernement.

  • Repérer rapidement le signal corporel (respiration, tension, chaleur).
  • Nommer l’émotion (joie, peur, colère…) pour réduire l’ambiguïté.
  • Identifier le besoin associé (sécurité, reconnaissance, repos…).
  • Utiliser une action de régulation adaptée (respiration, pause, reformulation).
  • Demander du soutien professionnel si le stress/anxiété s’installent.

Pour les détails, méthodes et preuves, consultez la méthodologie et les données et limites.

Pourquoi ces 7 émotions comptent pour votre équilibre : contexte, fonctions et enjeux

Des fonctions adaptatives essentielles

Chaque émotion signale une information cruciale. La peur prépare le corps à fuir ou à se protéger ; la colère mobilise pour poser une limite ; la tristesse favorise le repli et la réparation ; la joie renforce les liens et l’apprentissage ; le dégoût protège des toxines ; la surprise mobilise l’attention ; le mépris pointe parfois un enjeu de normes sociales. Ces mécanismes, hérités de l’évolution, ont une utilité : ils orientent l’action pour préserver l’intégrité physique, relationnelle et psychique.

« Les émotions coordonnent des réponses physiologiques, cognitives et comportementales qui favorisent l’adaptation. » Source : dossier Inserm – Les émotions.

Dans la vie moderne, ces mêmes signaux restent précieux : ils aident à prioriser (surprise), à se protéger (peur), à défendre ses limites (colère), à se reposer et demander de l’aide (tristesse), ou à célébrer et consolider (joie). Mal comprises ou refoulées, elles peuvent cependant s’intensifier, se rigidifier ou se chroniciser.

Trois composantes pour mieux comprendre

Pour agir avec justesse, il est utile de distinguer trois composantes interdépendantes de l’émotion : physiologique, cognitive et comportementale. Les approches d’accompagnement (psychoéducation, pleine conscience, hypnose) jouent sur ces leviers afin d’aider la personne à retrouver des marges de manœuvre.

  • Physiologique : rythme cardiaque, respiration, tension musculaire, hormones du stress.
  • Cognitive : interprétations, pensées automatiques, scénarios anticipés.
  • Comportementale : évitement, agressivité, repli, recherche de soutien, action constructive.

Enjeux santé : stress, anxiété et performance

Quand elles sont régulées, les émotions améliorent la clarté mentale, la prise de décision et la communication. À l’inverse, une peur non traitée peut alimenter l’anxiété, une colère mal dirigée dégrader la qualité relationnelle, et un stress prolongé perturber le sommeil et l’immunité. La capacité à reconnaître, nommer et moduler l’intensité émotionnelle devient alors un levier central de prévention santé et de performance durable. Pour les personnes sujettes à l’anxiété ou aux épisodes de stress, des outils structurés (respiration, exposition graduée, relaxation, hypnose) apportent une réponse pragmatique, mesurable et personnalisée.

Comment reconnaître et réguler vos émotions : méthode pas à pas

1) Observer et nommer avec précision

La première étape est l’auto-observation. Pendant plusieurs jours, notez ce que vous ressentez, où cela apparaît dans le corps, et dans quel contexte. Enrichissez votre vocabulaire émotionnel (joie, sérénité, agacement, honte, fierté…), car plus on nomme finement, plus on réduit l’incertitude, ce qui apaise déjà la charge émotionnelle.

Des approches comme l’hypnose clinique sont utilisées pour améliorer la perception corporelle et réduire l’anxiété contextuelle. Voir l’AP-HP – Hypnose clinique pour une présentation et des usages en milieu hospitalier.

  • Choisissez un moment calme pour un “scan corporel” de 2–3 minutes.
  • Repérez 2–3 indicateurs (respiration, tension, chaleur, tremblements).
  • Associez un mot précis à l’émotion et un besoin (ex. sécurité, clarté).

2) Techniques immédiates anti-stress

Quand le stress monte, combinez une technique de respiration, une action de recentrage et une micro-décision alignée sur votre besoin. Ces micro-outils, simples et répétables, limitent l’escalade émotionnelle et la spirale d’anticipations anxieuses.

  1. Respiration cohérente 5-5 (5 secondes d’inspiration, 5 d’expiration) pendant 3 minutes.
  2. Contact corporel apaisant (paume sur la poitrine, épaules relâchées) pour signaler la sécurité.
  3. Reformulation interne : « Je note de la peur/colère ; mon besoin est X ; je choisis Y. »
  4. Réévaluation cognitive : et si j’élargissais l’interprétation (fact-check, alternative) ?
  5. Action minuscule (un mail, une pause, une précision) pour reprendre la main.

3) Quand et comment l’hypnose aide

L’hypnose est une aide complémentaire pour les situations d’hypersensibilité émotionnelle, d’anticipations anxieuses ou de stress récurrent (hypnose anxiété, hypnose stress). En état hypnotique, on travaille sur les associations déclencheur-réaction, sur la respiration, les images mentales et les croyances d’efficacité personnelle. En quelques séances, beaucoup de personnes rapportent une diminution de l’intensité émotionnelle, une meilleure tolérance à l’incertitude et une capacité accrue à agir malgré l’émotion.

  • Objectif typique : détacher une réaction excessive d’un déclencheur habituel.
  • Outils : ancrage de sécurité, désensibilisation progressive, futurisation.
  • Résultats attendus : récupération plus rapide après un pic émotionnel, plus de clarté.

À noter : l’accompagnement par un professionnel formé (comme Duval Nicolas) permet d’adapter les protocoles à votre histoire et à vos objectifs, tout en vous rendant autonome avec des exercices personnalisés.

Preuves, cas d’usage et limites : ce que montrent les données

Universalité : ce que montre la recherche

De nombreux travaux en psychologie des émotions ont mis en évidence la reconnaissance interculturelle d’expressions faciales pour plusieurs émotions de base. Les 6 émotions de Paul Ekman (joie, tristesse, peur, colère, dégoût, surprise) sont fréquemment citées, et certains cadres ajoutent le mépris pour former une liste de 7. Ce consensus fonctionnel coexiste avec des débats scientifiques sur la granularité et la contextualisation culturelle.

« Les émotions dites “de base” sont largement identifiables, mais leur expression et leur régulation dépendent du contexte, des normes et de l’apprentissage. » Voir CNRS Le journal et une synthèse grand public sur les modèles : Futura Sciences.

Exemples concrets au quotidien

Pour illustrer, voici un tableau synthétique qui lie chaque émotion à sa fonction signal et à un premier geste de régulation. Il ne s’agit pas d’une vérité absolue, mais d’un repère pratique à adapter à soi.

Émotion Signal utile Premier geste de régulation
Peur Besoin de sécurité/anticipation d’un danger Respiration + vérification des faits
Colère Limite franchie / injustice perçue Pause + clarifier la demande
Tristesse Perte/besoin de soutien Expression + demande d’aide
Joie Succès, connexion Savourer, ancrer
Dégoût Protection (physique/morale) Éloignement, hygiène, recadrage
Surprise Attention, mise à jour Stop court + observation
Mépris Rupture de norme sociale Interroger le jugement, communiquer

Ces gestes simples permettent souvent d’éviter l’escalade émotionnelle et de revenir plus rapidement à un niveau de stress gérable. Ils gagnent en efficacité s’ils sont pratiqués régulièrement et combinés à des stratégies de long terme (sommeil, activité physique, soutien social, accompagnement thérapeutique).

Nuances, limites et FAQ

Plusieurs modèles coexistent. Plutchik propose 8 émotions primaires et une roue d’émotions combinables ; d’autres approches mettent en avant les dimensions de valence (agréable/désagréable) et d’activation (faible/forte), utiles pour repérer l’intensité plutôt que l’étiquette. Retenez surtout que l’outil le plus “vrai” est celui qui vous aide à agir de manière adaptée et respectueuse de vos besoins.

  • Faut-il “contrôler” ses émotions ? Non, plutôt les écouter et les réguler.
  • La colère est-elle mauvaise ? Non, c’est un signal ; l’enjeu est la forme de l’expression.
  • Et si je n’arrive pas à identifier ce que je ressens ? Revenez au corps, nommez l’intensité, puis une famille d’émotions.

Si vous vivez un stress ou une anxiété persistants qui altèrent votre sommeil, votre travail ou vos relations, l’aide d’un professionnel formé (hypnose, psychologue, thérapeute) peut accélérer l’amélioration et sécuriser le processus.

Agir dès aujourd’hui pour apprivoiser vos émotions

Les 7 émotions ne sont pas des ennemies à vaincre, mais des alliées à apprivoiser. En les reconnaissant, en nommant vos besoins et en utilisant des outils concrets (respiration, reformulation, rituels, hypnose), vous renforcez votre stabilité intérieure et votre clarté d’action. Besoin d’un accompagnement structuré et bienveillant ? Duval Nicolas propose des séances d’hypnose thérapeutique et d’accompagnement orienté solution, en présentiel ou à distance.

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